Majstor i Margarita - Aleksandar Petrovic

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La version serbe du film d'Aleksandar Petrović, outre que la langue, est légèrement différente de la version italienne. Nous pouvons par exemple voir une scène dans laquelle l'on voit un œuil de Margarita se transformer d'une manière assez ridicule en une sorte d'écran sur lequel l'image du maître apparaît. Avez-vous du mal à me croire, lecteur? Alors, regardez l'extrait ci-dessous.

La plus grande différence avec la version italienne est qu'il n'y a pas de musique d'Ennio Morricone. Au lieu de cela, on entend des chants russes, qui sont également dans la version italienne, mais de manière sporadique et fragmentaire, car ils ont souvent été repoussés par la bande-sonore de Morricone. Dans la version serbe, ils sont mieux mis en valeur. Vous pouvez les trouver ci-dessous.


   Toša Elezović - Riabinouchka

   Artiste inconnu - Blagoslovi Vladiko

   Artiste inconnu - Moujchiny stradaïouchtchiïe

   Piotr Lechtchenko - Rouski tango

   Boulat Okoudjava - Tchornaïa Kochka


La version serbe du film est moins connue, et en plus elle est peu documentée. Les générique est incomplet et négligemment composé. Nous savons que la chanson Уральская рябинушка (Oukralskaïa Riabinouchka) ou Sorbus de l'Oural dans le film est jouée par l'accordéoniste serbe Tomislav (Toša) Elezović. Les deux chansons suivantes sont représentées par des artistes inconnus. Il s'agit de la chanson religieuse Благослови Владыко (Blagoslovi Vladiko) ou Le Seigneur soit béni et la chanson populaire Мужчины, страдающие (Moujchiny stradaïouchtchiïe) ou Les hommes qui souffrent.

Les deux dernières chansons peuvent être identifiées plus facilement. La première est Спи мое бедное сердце (Spi moïe bednoïe Serdtse) ou Dors, mon pauvre cœur du crooner russe Piotr Lechtchenko (1898-1954), une chanson qui est peut-être mieux connue sous le titre Tango Rouski. L'autre est Черная кошка (Tchornaïa Kochka) ou Le chat noir du célèbre barde Boulat Okoudjava (1924-1997), le chanteur de l'Arbat, qui est encore très populaire en Russie.

Extrait



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